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A propos de la flore urbaines

On passe souvent devant sans y porter attention, on les voit sans les voir, on les piétine même. On considère trop souvent qu'il faudrait s'en débarrasser mais ce n'est pas l'avis des membres du Jardin botanique d'Auvergne qui a pour objectif de mettre en lien des personnes qui aiment découvrir la nature en ville et l'étude des plantes qui la compose.

La flore en ville, une chance pour la nature

Jardin botanique d’Auvergne recense les espèces qui poussent en milieu urbain, il forme des équipes au protocole de Sauvages de ma rue, il suffit de demander...

Notre histoire avec la flore sauvages qui se développe en ville ne date pas hier. Après avoir résistée des décennies durant à la maltraitance des hommes et de leurs désherbants, la voila revenir sans tambour ni trompette.

Recenser les espèces et sensibiliser les citoyens à la protection de la flore urbaine.

Un enjeu de santé publique »
Ces plantes poussent dans les fissures des murs et des trottoirs de nos villes et villages. On aurait tendance à parler de « mauvaises herbes ». Mais ne répétez surtout pas cela à Jean-Marc Fourvel. Selon lui, cette expression représente « un gros mot ».

L'opération « Sauvages dans ma ville » est locale, organisée par le Jardin botanique d'Auvergne elle permet d'identifier les plantes, elle sensibilise à la protection de la flore urbaine. Jean Marc Fourvel transmet sa passion des plantes a quiconque s'en intéresse, il en profite toujours pour insister sur la nécessité de protéger ces plantes. « C'est un enjeu de santé publique », selon lui le désherbage chimique qui réduit le nombre d'espèces est aussi toxique et dangereux pour l'homme.

Ainsi, laitue des murailles, pâturin annuel ou encore fraisier de Duchesne ne sont que des exemples parmi toutes celles que l'on trouve ou que l'on retrouve dans nos rues depuis que les communes réduisent les pesticides en ville.

Pour se souvenir de leur présence, il suffit de faire un inventaire, le but étant de localiser les différentes espèces que l'on croise. Il n'est pas rare de compter une cinquantaine d'espèces, ce chiffre pouvait tomber à quatre voir à zéro quand les municipalités abusaient des pesticides. On constate une explosion de la flore sauvage en ville depuis que cette pratique disparait .

Correspondant local de "Sauvages de ma rue, nous transmettons nos observations au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris grâce à Téla botanica ainsi qu'au Conservatoire Botanique National du Massif Central.

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Trouver des bénévoles
Jardin botanique d'Auvergne recherche toutes personnes s'intéressant à la nature en ville désirant en apprendre plus sur ces sauvageonnes mais aussi à ceux et celles désirant participer à d
'autres opérations qui sont organisées dans plusieurs villes d'Auvergne. Aucune compétence particulière n'est exigée, une formation est offerte, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Des donateurs sont aussi espérés pour financer nos activités participatives.

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Une publication qui vient en aide

Il reste quelques exemplaires de notre livre intitulé « Sauvages dans ma ville » éditée grâce à Clermont Auvergne Métropole et la commune de Chamalières. Recueil permettant de reconnaître les principales espèces qui prospèrent dans le Puy de Dôme et ailleurs, il informe utilement les novices.

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Jardin botanique d’Auvergne recense les espèces qui poussent en milieu urbain

Objectif : recenser les espèces et sensibiliser citoyens à la protection de la flore urbaine.

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                                                                                          Marie-France et Jean Marc

Dure dure est la vie en ville pour ces plantes

Elles ont choisi de reprendre du terrain car elles ont naturellement la capacité de vivre avec peu de chose, résister coûte que coûte car elles ont qu'une seule chose en tête survivre pour se reproduire est assurer une descendance pour perpétuer l'espèce.

On peut se risquer à expliquer la vie en condition extrême qui est rendu possible grâce au pouvoir d'adaptation de leur génome. Les modifications induisent un codage des nouvelles conditions de vie et en déduit les changements qu'il faut pour améliorer de la meilleure manière pour résister aux éléments extérieurs : peu de sol disponible pour les racines, des milieux qui où l'eau ruisselle rapidement et n'est pas disponible longtemps, peu de nutriments, des substances nocives et métaux lourds en quantité dues aux activités humaines, un nombre insuffisants de pollinisateurs compensé par la proximité des plantations présentent dans les jardins et parc urbains… Nous pouvons comparer avec ce que peut faire le jardinier dans son potager en sélectionnant des portes graines qui donneront après le semis de nouvelles génération de plantes qui s'adaptent petit à petit et de mieux en mieux aux conditions de culture locales.

Certaines sauvageonnes répondent mieux que d'autres aux changements car naturellement elles ont déjà des capacités à surmonter le manque de pollinisateurs, on dit qu'elles sont autogames. Elles peuvent jouer avec le vent pour décimer les  graines comme chez le pissenlit (anémochorie, mode de dispersion par le vent); les graines quelques fois jouent avec les fourmis qui déplacent les semences chargées de protéines (dispersion par les fourmis, chez les myrmécochores qui sont des plantes du groupe des Angiospermes dont les diaspores sont recherchées et prises activement entre les mandibules des fourmis.). Le plantain quant à lui c'est spécialisé en  résistant au piétinement…

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La biodiversité en ville

Professeure en écologie urbaine au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, Nathalie Machon nous emmène à la découverte de la biodiversité en ville. Elle propose pour cela un zonage de villes en fonction de l'importance des espaces verts, puis précise les caractéristiques écologiques propres à ce milieu. Elle termine par un aperçu des différents groupes d'espèces qui peuvent y être observés.

Lancer la vidéo (Canal U, consultée le 30/10/2023)

Protocole "Sauvages de ma rue" (Bientôt)

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06 86 80 51 58

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